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 " Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !".

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AuteurMessage
William E. Braxter

William E. Braxter

Localisation :
Rye ; même si Bristol me manque...

Messages :
30
Arrivée à Rye :
03/11/2010


Behind the glance

" Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !". _
MessageSujet: " Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !".   " Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !". EmptyMer 17 Nov - 2:28

" Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !". Sephy " Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !". Willalan

    Show me what you are...
    ______My sweet ghost...


Rye. Petite ville mystérieuse aux falaises monstrueuses. William connaissait cette ville uniquement pour ces falaises. Il se souvenait des histoires que lui contait sa mère avant d'aller dormir ; des sirènes ondulant dans l'eau claire, des marins amoureux de la mer préférant la mort contre les rochers plutôt que d'abandonner leur navire... Le chant des sirènes. Le chant des fantômes de la mer. William soupira. Il savait que les fantômes, les esprits aux chants mélancoliques finiraient par l'amener ici. Hild l'avait intrigué avec toutes ces morts, ces témoignages de jeunes adultes et adolescents qui parlaient de revenants… La curiosité pour l’occulte avait toujours étais plus forte que celle pour les ruines de châteaux dans les Carpates. L’odeur de l’aventure. L’odeur de l’eau iodée. Sa défunte sirène lui avait prédit qu’il vivrait prochainement quelque chose de fantastique. Avait-il seulement put croire que cela avait un rapport avec Rye. Aux portes de la ville, il avait vu un panneau annonçant le nom de celle-ci. Un nom simple, court et mystérieux. Il découvrirait les secrets que cachait cet endroit.

Braxter n’avait pas eu à faire de démarches administratives pour obtenir un appartement en ville, avant de partir, Hild lui avait tout arrangé :


« - Ne t’inquiète pas, je t’ai déjà trouvé un appart’, tu n’auras strictement rien à payer ! Tu va voir, il est grand et tu ne seras pas déçu du voyage. ».


Le spécialiste avait accompagné sa phrase d’un rire plutôt sinistre. William crut à ce moment-là qu’il ferait marche à rien, qu’il refuserait finalement et ferait comme s’il n’avait rien entendu ni vu. Mais, en plus de vingt ans de vie, il avait connu des personnages bien plus spéciaux… Comme son professeur, Monsieur Smith. Jamais il ne flancherait. Il n’avait pas peur, jamais. En aucun cas, des originaux de le ferait douter de ses convictions.

Devant l’immeuble, William leva les yeux et regarda les nombreuses fenêtres. Il tiqua. Il lui sembla qu’à l’un des étages, penchée contre la vitre les yeux rivés sur le britannique, une silhouette féminine se dessina à l’étage qui aurait dû être sien. Il lui fallut d’un battement de cils pour le faire revenir à la réalité : il n’y avait personne. Tout cela n’avait duré qu’un instant et pourtant…Il cligna plusieurs fois des yeux avant de se décider à passer la porte d’entrée. Les escaliers à monter paraissaient moins difficiles que de passer la porte du petit appartement. Le frisson de la surprise, de l’envie de découvrir lui parcourut l’échine. Incroyable l’effet que pouvait procurer un tel sentiment d’excitation.

Finalement, il sortit la clef et l’enfonça dans la serrure. Il la tourna et dans un cliquetis qui le fit vibrer, la porte s’ouvrit. Le jeune homme découvrait enfin l’endroit où il passerait ces futurs jours et nuits ; un appartement classique composé d’un salon faisant aussi office de salle à manger, une cuisine à l’américaine avec petit comptoir servant aussi de plan de travail, une salle de bain, des toilettes et pour finir deux chambres dont l’une d’elle semblait fermée à double tour. Heureusement pour lui, la clef qui ouvrait la porte d’entrée et la porte de l’appartement ouvrait aussi le peu de portes de la maison qui possédaient un verrou. Sans attendre un instant de plus, il se dirigea vers la pièce verrouillée Tout d’abord, pour ne pas se sentir stupide, il essaya de l’ouvrir. Il avait beau tourner la poignée, la porte restait close. Il n’allait tout de même pas passer ses nerfs sur une porte qui ne voulait pas s’ouvrir ? A peine arrivé, voilà qu’il faisait déjà des siennes. Le jeune britannique enfonça alors avec une certaine impatience la petite clef métallique dans la petite serrure. Heureux d’entendre le cliquetis tant désiré, il tenta de mettre un pied dans la pièce mais, violemment, la porte se referma devant lui. Légèrement surpris, il recula un peu sans pour autant lâcher la poignée. Alors ça… S’il avait su… Il serait venu plus tôt ! Ca, c’était certain ; il ne serait pas déçu du voyage. Un sourire apparut sur ses fines lèvres alors qu’il lâcha enfin la poignée pour plonger sa main dans la poche de sa veste qu’il n’avait pas retirée. Il en sortit un paquet de cigarettes en ricanant :


« - Te cacher ne servira à rien. Je sais ce que tu es, ou du moins, je pense avoir deviné ; esprit , fantôme, poltergeist… ? Je t’ai aperçu à la fenêtre. Je suis un chasseur d’esprits alors, tu ne resteras pas longtemps cachée, c’est moi qui t’le dis ! ».

L’étranger s’amusa un moment avec le paquet ; l’ouvrait et le fermait à sa guise, avant d’en sortir une cigarette. Sa voix légèrement nasillarde résonna à travers l’appartement, étrangement meublé :


« - Roh, come on ! Ne sois pas timide ! Bon, si tu veux, pour briser la glace, je pourrais te raconter des trucs bien drôles qui me sont arrivées comme euh… Hmmm… Let me see… Ah ouais ! A peine rentré de mon voyage en Transylvanie, en montant les escaliers de la Fac, je me suis cassée la gueule… ».

Braxter pouffa en repensant à sa joue heurtant le sol. S’il avait eu un appareil photo, il se serait photographié pour en garder un souvenir mémorable. Il finit par soupirer profondément en sortant, de la poche de son jean, un petit zippo argenté et gravé. Prêt à allumer sa cigarette, il sentit quelque chose d’étrange le frôler. Se retournant brusquement en regardant dans tous les sens, sa cigarette lui échappa des mains. Ses yeux scrutaient chaque coin de la pièce à la recherche d’un indice, quelque chose sur lequel il pourrait se raccrocher pour éviter de flipper. Jusque-là, il n’avait jamais eu affaire à un mauvais esprit. Et si celui-ci changé la donne ? S’il se retrouvait nez à nez avec quelque chose qu’il n’avait jamais espéré ? Will déglutit avant de se ressaisir. Ce sourire sarcastique réapparut sur ses lèvres. Il leva les bras, les paumes tournées vers le plafond :

« - Alors… Tu veux me faire flipper pour que j’me casse ? Désolée ma puce, ça marche pas comme ça avec moi… ».
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" Hante-moi... Franchement ? Tu peux pas savoir à quel point ça m'excite !".

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